Déchets solides: Ibrahima Diagne annonce plusieurs réformes du secteur au Sénégal

 Le Sénégal va disposer des premiers centres intégrés de valorisation des déchets d’Afrique.

la gestion des déchets solides au Sénégal.
La photo est une collaboration entre le photographe Fabrice Monteiro et la créatrice de mode Jah Gal représentant les diverses menaces écologiques auxquelles le Sénégal est confronté à ce moment précis.

Le coordonnateur de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), Ibrahima Diagne, a annoncé plusieurs mesures pour une réforme du secteur au Sénégal, selon des médias.

« Nous allons mettre en place des structures au niveau des quartiers pour accueillir les déchets provenant de la pré-collecte pour ainsi créer une économie locale avec la création d’une coopérative pour les travailleurs de la pré-collecte », a-t-il dit.

Il s’agit de trois centres de commercialisation et de regroupement qui vont accueillir les masses de déchets afin de les trier pour ensuite les valoriser, selon M. Diagne.

« Le Sénégal va disposer des premiers centres intégrés de valorisation des déchets d’Afrique. Les travaux sont en cours. Le casier et le centre de tri sont en réalisation. D’ici la fin de l’année, a annoncé Ibrahima Diagne, on pourra réceptionner les premiers centres ».

–La mauvaise gestion de la décharge de Mbeubeuss, située dans la grande banlieue dakaroise, fait perdre à l’Etat du Sénégal plus de 85 milliards de francs CFA par année, a déclaré Ie coordonnateur de l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (UCG), Ibrahima Diagne.

« Mbeubeuss, avec la pollution de l’air, de la nappe, fait perdre à l’Etat du Sénégal plus de 85 milliards par année, d’après une évaluation économique. Cela fait 1% de notre Produit intérieur brut (PIB) du fait d’une gestion non rationnelle de déchets », a regretté le coordonnateur de l’UCG.

Aussi le président de la République a-t-il inscrit la problématique des déchets dans le cadre du projet-phare du Plan Sénégal émergent (PSE), sur lequel misent les autorités pour permettre au pays d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035. Une perspective qui « a fait l’objet de plusieurs conseils des ministres », a-t-il dit.

« Près de 30 milliards de francs mobilisés pour un réaménagement de la décharge de Mbeubeuss, ce lac asséché depuis les années 1968, est transformé en dépotoir d’ordures », a relevé M. Diagne.

 

Levert.ma avec Map

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