Lancement à Abidjan d’un projet de gestion des ressources en eau de quatre pays ouest-africains

Un projet visant la conservation des écosystèmes et la gestion des ressources en eau des quatre pays ouest-africains membres de l’Union du fleuve Mano a été lancé mardi à Abidjan.

Ce projet, qui couvre la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, a pour objectif de réduire la pauvreté et de préserver l’environnement dans la sous-région.

Selon le directeur des Eaux et forêts de Côte d’Ivoire, le colonel Soro Yanani, le projet porte sur les bassins versants des fleuves Nuon et Cavally, à l’ouest de la Côte d’Ivoire, sur une superficie de 16.300 km² entre les régions du Cavally, du Tonkpi (ouest) et de San Pedro (sud-ouest).

Il vise la gestion des ressources naturelles transfrontalières (eaux, sols, aires protégées…) pour la réduction de la pauvreté et la préservation de l’environnement.

La mise en oeuvre de ce projet devrait assurer le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la gestion de l’eau et la conservation des écosystèmes sur les sites bénéficiaires du projet et le renforcement de la coopération régionale autour de l’eau.

Le bassin du fleuve Mano constitue la troisième réserve de biodiversité au monde après les bassins de l’Amazonie en Amérique du Sud et du Congo en Afrique centrale.

Créé en 1973 entre le Libéria et la Sierra Leone, l’Union du fleuve Mano a été rejointe en 1980 par la Guinée. La Côte d’Ivoire, d’abord pays observateur, fut le dernier à rejoindre en 2008 cette union, qui vise la coopération et l’intégration régionale.

Avec MAP

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