« Nous ne pouvons pas vivre dépossédés de notre terre », explique Cirila Tete, chef du dernier refuge de l’ethnie amazonienne Harakmbut, la réserve communale Amarakaeri.
En tant que membre de l’une des 10 communautés autochtones de ce territoire protégé, Cirila défend la forêt primaire la plus vaste et la mieux conservée du sud de l’Amazonie péruvienne. La région subvient aux besoins de plus de 1 700 autochtones et Cirila est l’un de ses gardiens, s’employant à la protéger des ravages de l’exploitation minière et de la déforestation illégale.
Parce qu’elles transforment le dioxyde de carbone en oxygène, les forêts tropicales humides sont souvent considérées comme les « poumons de la planète. » Protéger cette ressource naturelle est donc l’une des manières les plus efficaces de lutter contre les changements climatiques.
Les peuples autochtones jouent souvent un rôle clé dans la lutte contre les changements climatiques et la pauvreté, notamment au Pérou, où 24 % de la population est d’origine autochtone. Avec l’appui du PNUD, ils mettent en œuvre le projet de conservation, d’adaptation et d’atténuation le plus ambitieux du Pérou : l’Initiative en faveur des autochtones d’Amazonie REDD+. Celle-ci a pour objectif la réduction des émissions de CO2 causées par le déboisement et la dégradation des forêts.
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